STRATEGIE D’INTERNATIONALISATION : les 5 postes de coûts incontournables

STRATEGIE D’INTERNATIONALISATION : les 5 postes de coûts incontournables

5 POSTES DE COÛTS d’une stratégie d’internationalisation

pour une PME agroalimentaire française

LA GASTRONOME TOUCH a contacté les experts français de chaque poste de coûts et vous donne la moyenne des devis reçus pour bâtir une stratégie de développement à l’international.

Se développer à l’INTERNATIONAL est souvent un besoin fort qui émerge quand les marchés français d’une PME agroalimentaire sont bien travaillés et arrivent à un niveau de saturation plus ou moins proche.

Réussir à l’International demande des moyens adaptés. La route est longue avant un réel retour sur investissement et mieux vaut s’y prendre correctement pour gagner du temps et éviter les impasses coûteuses.

Répartition des coûts sur les 3 ans nécessaires à une stratégie d’internationalisation sur une zone export ou un pays.

Il faut savoir que la 1ère année d’une stratégie export est souvent la plus coûteuse car c’est là que vous devrez mettre en place toutes les ressources et outils.

Elle est aussi la plus décourageante car elle sert à bâtir plus qu’à récolter !

La 1ère année vous demandera 60% à 80% de prospection pour souvent peu de résultats. La 2e année on compte plutôt 40% à 60% de prospection, le reste du temps étant consacré à la sécurisation et l’entretien des partenariats. Enfin la 3e année comptez sur une répartition à 30% de prospection et 70% de fidélisation.

Préparez-vous donc à investir sur le long terme avant de réussir : la persévérance est une qualité majeure de l’exportateur !

Voici les coûts des 5 étapes nécessaires à mettre en place la 1ère année d’une stratégie d’internationalisation performante.

Coût 1 : connaître sa cible de prospection

Reproduire à l’export les succès acquis sur les marchés français est une évidence stratégique pour une PME qui fabrique des produits agroalimentaires haut de gamme. La gastronomie française bénéficie d’une image très positive qui est porteuse quand on veut se développer à l’international.

Mais reproduire à l’identique n’est pas une option. Il faut s’adapter.

Vos prospects export bien souvent n’ont pas les mêmes besoins et problématiques que vos clients français. Cartographier vos cibles est indispensable.

Votre 1er poste de coût sera donc la recherche d’informations fiables pour décider sur quelle zone aller, avec quelle offre, en respectant quelle réglementation, sur quel timing, qui contacter, etc

Avec ces informations vous éviterez les blocages dûs à de mauvais choix et les coûts entrainés par ces erreurs, démultipliés par la distance.

Vous pourrez TRIER et CIBLER les options qui s’offrent à vous.

Coûts 2 et 3 : Adapter ses produits, offres et équipes !


Une fois que vous avez identifié et défini vos cibles, les contraintes que vous devez respecter pour exporter vos produits et les besoins que vous devez satisfaire avec vos offres, il va falloir rendre tout cela réel en adaptant vos produits, peut-être vos moyens de production et surtout vos équipes.

Avez-vous le bon produit en interne ou devez-vous vous adapter ?

Vos équipes possèdent-elles les compétences clés pour votre cible ou doivent-elles les acquérir par des formations ? Devez-vous aller chercher en externe les compétences clés et donc recruter ou créer des partenariats ?

Voici quelques coûts d’adaptation produits et équipes auxquels vous pouvez vous attendre :

Coût 4 : se faire connaître et prospecter

Vos cibles sont loin, ne parlent pas la même langue ou n’ont pas la même culture de travail et de consommation, en majorité elles ne vous connaissent pas ou mal.

Vous avez donc besoin d’outils qui vous permettent de gagner de la visibilité et de créer les 1ers liens.

Ces outils de visibilité sont les mêmes que pour votre marché domestique mais ils doivent tenir compte de la langue et des besoins culturels de vos cibles.

Ces outils, s’ils sont bien faits, vous permettent d’identifier des prospects tièdes, de tester un marché avant de vous lancer et surtout de mesurer le résultat de chacun de vos investissements. Pour cela il faut les animer grâce à une stratégie digitale en tenant compte de vos objectifs et des besoins et problématiques de vos cibles, tout en respectant les différences culturelles et linguistiques.

Coût 5 : Rien ne remplace le face à face : rendez-vous sur place et salons

Une fois que vous avez identifié qui aller voir sur quel marché et ce qui l’intéresse, vous rendre sur place est incontournable. C’est avec les gens que l’on réussit un projet et à l’export créer du lien direct est indispensable, surtout si l’on est une PME agroalimentaire.

Une fois dans une stratégie d’internationalisation persévérance et constance sont les maîtres mots : vos interlocuteurs ont besoin d’être certains que vous n’allez pas disparaitre après le 1er rendez-vous ou le salon export sur lequel ils ont découvert vos produits. Au contraire ils doivent avoir confiance dans refait que c’est un partenariat que vous construisez et que vous serez avec eux à chaque étape si besoin.

Une stratégie d’internationalisation est un investissement important qui demande à être préparé correctement et conduit sur au moins 3 ans pour produire un retour sur investissement satisfaisant.

Des aides et financements sont possibles grâce à des organismes comme BPI ou Business France. Les CCI et OSCI sont de précieux partenaires également.

Si vous ne pouvez pas investir de telles sommes, pensez à la mutualisation : La Gastronome Touch vous propose une solution complète pour 5 fois moins que les chiffres indiqués.

Vous voulez une vision synthétique et ludique des coûts de la 1ère année de la stratégie d’internationalisation ?

Téléchargez notre infographie 5 POSTES DE COÛTS EXPORT

DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL : comment faire les bons choix ?

DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL : comment faire les bons choix ?

La table ronde de l’#AgroExportDay de Business France

Le lundi 10 décembre 2018, à la Station F, incubateur de Start-up, à l’occasion de l’#AgroExportDay, se déroulait la table ronde de Business France sur le thème: « Export : comment faire les bons choix ? »

5 intervenants se sont exprimés pour donner des astuces d’experts et témoigner de leurs expériences dans les démarches de développement international.

Il y avait 3 experts de Business France : Pascale Thieffry, chef de service produits alimentaires ; Vincent Pichot, coordinateur Team France ; Inès Alonso, service réglementation internationale.

Du côté des exportateurs, 2 chefs d’entreprises ont témoignés de leur parcours de développement international : Clément Scellier cofondateur de Jimini’s, entreprise qui commercialise des produits à base d’insectes ; et Laure Cassan, fondatrice de la Gastronome Touch, agence de stratégie de contenus pour le commerce international,  et ancienne directrice générale d’Andrésy Confitures, fabricant depuis 1952 de confitures pour le haut de gamme alimentaire.

Le constat de départ est double : les PME débutent un développement international par opportunisme à 90% et celles qui réussissent ont vite évolué vers une stratégie d’internationalisation pour organiser, rationaliser et pérenniser leur business export.

PME agroalimentaires françaises : l’international pour se développer

Première évidence suite à cette table ronde : démarrer un développement international est une aventure à part entière.

Qui dit « aventure » dit mouvement, adaptations, changements, et détermination. C’est un voyage qu’il faut bien préparer pour tenir le cap : avec une préparation sérieuse, des étapes, des partenaires fiables et de confiance.


Qui dit « aventure » dit aléas, surprises, découvertes. 

Quand on écoute les intervenants de la table ronde, on s’aperçoit que les motifs d’échecs, de retards, de surcoûts ou de découragement sont nombreux et variés : recette des produits non adaptés à la culture du pays ciblé, packagings dans la mauvaise langue, réglementations spécifiques non prises en compte, équipe commerciale ou dirigeante mal préparée, manque de souplesse ou d’adaptation de la production, différences culturelles sous évaluées, coûts imprévus, délais mal estimés, etc

Mettre en place une stratégie d’internationalisation est un accélérateur de performance et permet de s’implanter rapidement, de sécuriser les marchés et de construire sa légitimité.

Écrire la recette de votre développement à l’international et choisir les bons ingrédients

Qui dit « aventure » dit aussi : apprentissages, réussite, fierté !

De nombreuses PME débutent à l’export grâce à des contacts sur des salons. Ce n’est pas une démarche réfléchie, c’est la volonté de quelqu’un d’autre qui les emmène.

Pourquoi pas ? Après tout il, faut bien commencer !

La difficulté est de maîtriser et pérenniser son développement commercial, encore plus à l’export où les occasions d’échec sont démultipliées.

Le meilleur moyen pour ne pas se décourager est d’être déterminé et pour cela d’avoir défini un objectif final dans lequel on peut se projeter.

Un parcours de développement international est très enrichissant pour une PME agroalimentaire.

Il commence par tout le travail de ciblage des marchés en amont.

Noter les pays ciblés à l’aide de critères est une excellente astuce avant des lancer : des critères généraux liés à l’économie du marché ciblé, des critères spécifiques aux marchés, des critères culturels et de modes de communication, des critères réglementaires, etc etc

Faire appel à des organismes comme Business France, les CCI Internationales, permet de gagner du temps et passer des suppositions aux connaissances. De nombreuses informations sont également disponibles en accès libre, notamment grâce au guide agroalimentaire « Où exporter en 2019 ? »

Vient ensuite tout le travail sur la définition des objectifs et des étapes, des partenaires et ressources nécessaires à trouver, du marketing et de la communication à déployer,. S’entourer d’experts est un gain non négligeable de temps et d’efficacité, avec les OSCI par exemple ou en interrogeant votre réseau, en consultant des PME déjà implantées sur la zone ciblée.

Ne sous-estimez pas la chronologie car une stratégie d’internationalisation se prévoit à 3 ans minimum.

Le travail export est comme un bon plat traditionnel : il est meilleur préparé à l’avance !

« Petit à petit, l’oiseau fait son nid »

Qui dit « aventure » dit enfin : persévérance, constance et détermination !

Le développement international est de la « slow-food » !

Bâtir une relation de confiance avec ses prospects demande du temps.

Ils ont besoin de valider que vous n’allez pas disparaitre du jour au lendemain, d’être certains que vous allez les accompagner et les soutenir, avant de s’engager à référencer vos produits et de vous implanter sur le marché.

Bien sûr ils auront besoin de vous rencontrer régulièrement : grâce aux missions de prospection, sur les salons, à travers des rendez-vous de présentation de produits ou d’offres.

Une solution d’accélération très efficace est d’utiliser les outils digitaux en mettant enlace une stratégie de contenus adaptés à vos marchés cibles.

Chaque outil digital bien utilisé vous permet de multiplier les occasions de communication, de maintenir un contact actif et d’acquérir de la visibilité malgré l’éloignement géographique.

Avez-vous un site internet et un blog accessibles dans la langue du marché ciblé : en anglais ou en allemand ? Ils permettent de mettre en valeur vos savoir-faire, de télécharger vos catalogues ou vos fiches techniques, de créer des offres attractives pour un évènement, et d’insister sur vos bénéfices clients.

Pourquoi pas une page Linkedin entreprise pour relayer facilement vos messages auprès d’un réseau de contacts, prospects, clients, influenceurs ou prescripteurs ?

Avez-vous besoin d’animer une page Instagram pour montrer vos produits, leurs utilisations, vos évènements  à vos cibles ou aux consommateurs potentiels ?

Devez-vous toucher directement les consommateurs finaux via Facebook ?

Tous ces outils et les autres permettent surtout d’identifier qui est intéressé par vos produits et de récupérer un fichier d’adresses mail de prospects à qualifier et transformer en ventes.

Pour se développer à l’international, il y a beaucoup d’outils et de moyens à activer. Faire des choix est donc essentiel. Pour faire les bons choix, se poser les bonnes questions est une clé de succès.

Se faire aider par des professionnels, son réseau ou des confrères est un levier essentiel de réussite.

Pour soutenir tous ces efforts, une stratégie digitale adaptée pour déployer les bons contenus sur les bons outils est un formidable accélérateur de prospection et de notoriété.

« Oculi plus vident quam oculus »,

Plusieurs yeux voient mieux qu’un seul

STRATÉGIE DIGITALE : quel rapport avec votre développement commercial  international ?

STRATÉGIE DIGITALE : quel rapport avec votre développement commercial  international ?

Le digital est aujourd’hui dans le quotidien de tous !

La 1ère chose que font vos prospects quand ils entendent parler de vous est de vous chercher sur internet, à leur bureau ou sur leur smartphone.

Ils vont regarder votre site, votre page Linkedin ou Instagram, vos documents à télécharger.

Comme vous, ils cherchent sur Google, par eux-mêmes, dans l’immédiateté.

Le phénomène est encore accentué par la distance des marchés export avec votre environnement.

Vos clients ou prospects internationaux vont fortement hésiter à appeler un commercial à cause des barrières de langue, d’horaires ou de coût.

Avec des rythmes de travail ou de vie différents, ils auront envie de maîtriser leur timing et de trouver des informations sur vous et vos offres quand ils en auront besoin.

Votre stratégie digitale de contenus est donc un atout ou un frein, quelle que soit par ailleurs votre stratégie export.

Quoi écrire ? Sur quel support ? A quelle fréquence ? Pour quel résultat ?

L’enjeu est important car les gens s’accordent environ 8 secondes de lecture sur internet avant des passer à un autre contenu et seulement 50% des mots seront retenus en moyenne sur un contenu court.

Cela signifie que votre démarche doit être construite pour être efficace.

Comment faire pour publier un contenu clair, attractif et performant ?

Vous avez besoin d’une stratégie digitale de développement commercial.

Tout d’abord il faut identifier parfaitement vos cibles. A qui parlez-vous ?

Connaître et cartographier vos clients et prospects.

C’est votre premier objectif.

Vous ne vous adressez pas à tout le monde. Vous ne souhaitez pas attirer n’importe qui.

Distinguer quels sont les points communs de vos clients actuels et futurs est un travail d’observation et d’analyse que vous pouvez mener avec vos équipes lors d’un atelier personas.

Bien sûr vous pouvez aussi viser des profils complètement nouveaux. Le travail d’analyse reste le même, en plus intuitif. L’avantage des contenus digitaux est que vos aurez tout de suite un retour sur vos hypothèses : les informations collectées grâce au digital invalideront ou confirmeront vos hypothèses. Vous pourrez ainsi facilement ré-orienter votre stratégie digitale de contenus.

Que cherchez-vous à obtenir de vos cibles ?

Vous devez vous demander dans quel but voulez-vous communiquer ?

Avoir des objectifs clairs est votre deuxième point d’attention. Vous n’allez pas vous adresser de la même façon à quelqu’un selon que vous voulez l’attirer, l’intéresser ou le convaincre.

Tout cela se travaille lors d’un atelier Inbound marketing

Attirer des prospects qui ne vous connaissent pas encore ou ne vous ont pas encore acheté de produits demande des contenus particuliers, adaptés aux besoins ou problématiques de vos cibles. Il faut faire écho aux aspirations des personnes, les aider à clarifier leur besoin, donner des pistes pour résoudre une problématique. Bref il sera excellent d’apparaître comme un expert référent en qui on peut avoir confiance !

Intéresser un prospect ou un client sur un sujet, un produit, une offre nécessite une approche spécifique qui l’aidera à préciser son besoin ou à envisager des solutions à sa problématique. L’aider à trouver les bonnes informations, les bonnes compétences et expertises en livrant des renseignements clés ou techniques, en mettant en relation ce  qu’il cherche et ce que vous savez faire.

Décider un prospect ou un client à vous choisir, votre entreprise ou vos produits, est une phase délicate dans laquelle toute votre talent commercial pourra s’exprimer à travers vos contenus.

Choisir sur quels outils vous communiquez et quels contenus

Où vos clients et prospects vont-ils chercher de l’information ?

Quelle information va remplir l’objectif fixé pour attirer, intéresser ou décider vos cibles ?

Vous avez besoin d’une stratégie digitale pour être performant.

A votre avis, à quoi sert de publier un post Facebook tous les jours si vos cibles regardent majoritairement Linkedin ?

Pourquoi mettre sur Instagram de magnifiques photos si vos prospects cherchent des fiches techniques ou logistiques ?

Identifier et mesurer pour améliorer

Enfin une partie cruciale de votre stratégie digitale est la mise en place d’outils de mesure et d’identification des contacts – appelés leads – qui viennent lire ou télécharger vos pages et documents.

Pourquoi avoir fait tout ce travail d’analyse et de production de contenus si vous ne savez pas au final qui les a consultés ?

Mesurer le résultat de chaque action engagée sur la stratégie digitale est possible. Ces données bien organisées fiabilisent et sécurisent le processus et les investissements.

Indispensable donc pour votre développement commercial de bâtir une stratégie digitale de prospection ou fidélisation !

Impossible aujourd’hui de se contenter d’optimiser un référencement en publiant de temps en temps un article de blog, en mettant à jour une page internet et laissant tourner quelques dizaines d’euros d’annonces Adwords hebdomadaires.

Une stratégie digitale de contenus efficace est un atout majeur auprès d’un public de plus en plus informé, exigeant et autonome dans ses recherches de solutions.

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